Comme souvent, le site TheConversation nous offre une analyse qui ne peut que nous interpeller sous le titre « Il a plus d’amis que moi » ou pourquoi nous envions la vie sociale des autres » :
Le (mauvais) génie de Facebook est de faire porter le désir sur une quantité d’amis plutôt que sur la qualité des amitiés. La comparaison s’objective dans le nombre et le compteur des « like » collectés, rendant possible une rivalité… et un risque de déception. Des stratégies d’augmentation des collections d’amis conduisent d’ailleurs certains à solliciter des personnes croisées virtuellement et furtivement pour en faire des « amis Facebook ». Et un.e de plus ! Pour la recherche d’emplois, LinkedIn procède de la même manière. Les deux sites proposent à leurs abonnés des personnes qu’ils sont susceptibles de connaître et / ou qu’ils auraient à contacter.
Les études de psychologie sociale fournissent des données très utiles à la théorie mimétique, quand bien même elles ne la mobilisent pas, voire peut-être parce qu’elle n’y ont pas recours. Nous disposons alors de données brutes à exploiter. Voici un des constats ici délivré : « Mieux, nous avons découvert que le fait de croire que nos semblables ont plus d’amis que nous – même si c’est complètement faux – peut nuire sérieusement à notre bien-être. » La quête du nombre ne peut que conduire à constater que l’on a / est moins que d’autres. Inévitablement.
N’hésitez pas à lire cet article pour en tirer vos propres enseignements.
Péter Thiel en bon élève de René girard à investi 500 000 dollars pour faire décoller facebook ; en effet , il voyait dans cet outil un moyen de rendre compte de la nature humaine mimétique tout en évitant l’effet bouc émissaire !
Faut il se méfier des bons élèves ?
Source books hiver 2017
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Oui, Jérôme, j’y ai pensé aussi en lisant l’article. Son choix d’investissement initial dans Facebook a certainement tenu compte de sa compréhension du désir mimétique et sans doute aussi de sa maîtrise du jeu d’échecs.
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je n’ose pas redire ici le qualificatif dont a affublé « fesse de bouc « un de ses anciens cadres qui doit savoir mieux qu’un autre de quoi il parle !
Jacques Legouy
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