Par Jean-Marc Bourdin, le 17 août 2017
Un petit redémarrage du blogue en douceur.
La course à la tour la plus haute bat son plein, notamment chez les rois du pétrole. Mimésis, quand tu nous tiens ! Hubris, tu nous ne lâcheras donc jamais… A l’époque de l’intelligence artificielle, la vanité reste bien dans notre « nature ».
Relativisons : une même compétition avait amené à construire des églises gothiques de plus en plus élevées jusqu’à l’effondrement de la voûte de la cathédrale de Beauvais, haute de 48 mètres. Les promoteurs de ces bâtiments pouvaient certes arguer ce faisant de leur souhait de s’approcher davantage du ciel. Et pourtant dans Matthieu 18:20, il est dit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Ce qui, vous l’avouerez, ne pousse pas au gigantisme des lieux de culte.
J’ai marché cet été sur les chemins de Compostelle en Galice, notamment de O Cebreiro à Santiago : l’église préromane de la première étape m’a davantage inspiré que l’immense basilique de notre lieu d’arrivée.
Résolution du jour : efforçons de nous élever sans recourir à l’immobilier et de monter sans le montrer !
Haut les coeurs!
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On sait comment a fini la tour de Babel..
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J’adhère, comme souvent, pour ne pas dire toujours, à ton propos, forme et fond. Les peuples au cœur desquels la foi n’est plus très vive, ont tendance à compenser illusoirement avec du verre et du béton. Ah, vanitas vanitatum !
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