Une fois n’est pas coutume, l’article relayé ici est extrait du Figaro Madame. Il s’intitule « Burn-out parental, ou la tyrannie de l’exigence ». Les témoignages et analyses qu’il contient se passent de commentaires. Ils disent tant de choses sur les risques qu’engendre l’inféodation à des modèles aussi contagieux, tant pour les parents que les enfants.
Au modèle individuel s’ajoute désormais le standard collectif de « l’excellence » pour soi-même et les « siens ». Ce désir ne peut mener qu’à la déception, dans le double sens du mot rappelé par Mensonge romantique et vérité romanesque : insatisfaction et auto-duperie. Avec des conséquences en chaîne, quand le burn-out en vient à remplacer la dépression comme pathologie du désir du vingt-et-unième siècle. Et un passage à l’âge adulte d’enfants préparés à être les meilleurs confrontés à des compétitions où, par principe, les vainqueurs sont rares et les défaites fréquentes.
Bonne lecture estivale.
http://madame.lefigaro.fr/enfants/burn-out-parental-la-tyrannie-de-l-exigence-psycho-160817-133525
De la tyrannie de l’excellence et de son envers le burn out, l’autre face de la pièce de monnaie qui passe de la valorisation de soi à la dévalorisation de soi dans une économie psychique, qui semble très proche d’une économie fiduciaire tyrannique …
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Burn out voilà un nouveau terme à la mode je ne suis pas parent mais quand on associe le terme de parents à rentabilité on arrive à ces extrêmes… la pression sociale est présente dans toutes les sphères
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