Brutalité versus complexité

Dans un texte précédent intitulé “Du désastre au désir” paru dans les Cahiers A’chroniques en décembre 2023 (https://www.a-chroniques.com/_files/ugd/c2744a_0d8549ddc4d64c289eb7918ddc8fb5a6.pdf) et relayé en janvier 2024 par le blogue, il y a donc un an, j’avais suggéré que l’état de notre monde, et en particulier des sociétés occidentales, pourrait s’expliquer par un niveau de complexité inédit dont la maîtrise suppose des ressources nous ne disposons plus à un niveau suffisant. L’état de droit mais aussi les interventions publiques dans tous les domaines apparaissent désormais comme des germes potentiels de risques (juridiques, politiques, économiques, environnementaux, intergénérationnels, informationnels, discriminatoires, etc.) : elles ont exigé une inflation normative et une mobilisation de financements sans précédent dans l’Histoire humaine.

La complexité ne cessant de croître en notre bas monde comme Pierre Teilhard de Chardin [1] l’avait énoncé dans un contexte théorique qui lui était propre, la pénurie de moyens et de capacités ne peut que devenir évidente, une fois un certain seuil atteint : l’épaisseur des codes juridiques, l’augmentation des effectifs de magistrats et d’avocats ainsi que les montants des transferts de revenus passant par l’intermédiaire de la puissance publique en sont des indices manifestes, se traduisant par une impossible compatibilité à terme avec la valeur cardinale de l’égale liberté maximale pour chaque être humain [2] qui les justifie.

Face à cette impasse logique, il semble bien que des issues se dessinent toutefois, en rupture avec la tendance de longue durée observée : face à une complexité immaîtrisable, des simplifications radicales s’imposent pour certains. Elles ont toutes un dénominateur commun : la brutalité.

Les ministères chargés de la simplification des normes, en France depuis longtemps avec le succès d’estime que l’on sait, comme aux États-Unis l’emblématique DOGE (Department Of Government Efficiency) récemment confié à Elon Musk et Vivek Ramaswamy par Donald Trump, mettent en évidence une sorte de retournement plus ou moins sincère : le producteur de normes par excellence qu’est l’État de droit devrait se muer en éradicateur de sa propre substance pour le mieux-être des électeurs et citoyens. Ce qui était apparu à partir des années 1930 comme une incarnation de la Providence dispensatrice de tout ce qui était nécessaire à la population deviendrait désormais une manifestation démoniaque.

Les tabous et les rites sacrificiels archaïques, les obligations et interdits des religions civiques, les lois et procédures de l’État moderne [3], les règles de la concurrence loyale ainsi que les amendes et démantèlements de monopoles décidés par les régulateurs de l’économie de marché, toutes ces complexifications des règles du vivre ensemble qui se sont progressivement succédé ou parfois empilées, sont désormais stigmatisées par certains comme des complications qui empêchent l’humanité de poursuivre ses buts de prolongation de la vie, d’augmentation du potentiel de l’intelligence humaine et d’expansion dans l’espace extra-planétaire en direction de planètes B, la planète A devenant de moins en moins vivable.

C’est du moins l’avis des entrepreneurs du XXIe siècle, notamment ceux de la “tech” et, parmi eux, ceux qui ont élu domicile dans la Silicon Valley ou un de ses avatars. Assez remarquablement et conformément à leur manière d’agir dans les affaires, ils semblent avoir lancé une sorte d’offre publique d’achat (OPA) qui se présente comme amicale sur Donald Trump et son capital électoral, lequel  avait réussi une décennie plus tôt sa propre OPA sur le traditionnel parti républicain étatsunien, the Great Old Party fondé en 1854 pour s’opposer aux législations esclavagistes. Les libertariens américains qui ne parvenaient à obtenir que des scores ridicules aux élections présidentielles américaines ont pratiqué un entrisme dans le parti républicain en bénéficiant pour ce faire de la bannière nationaliste du Make America Great Again (MAGA) portée par Donald Trump. Les  nominations annoncées par le président élu semblent confirmer, au moins dans l’immédiat, la rentabilité de l’investissement : sans le moindre souci de conflits d’intérêts, des magnats libertariens ont investi la plupart des postes ministériels qui leur importent. Ils se présentent à visage découvert avec un programme de tueurs de coûts et de destructeurs de normes sous le mot d’ordre alléchant de “disruption”, autrement dit, pour les derniers francophiles de la planète, de rupture. Il s’agit bien de rompre avec des tendances plurimillénaires, pour ne pas remonter jusqu’au Paléolithique faute d’archives archéologiques suffisantes, de contention  de la violence des communautés humaines par la combinaison empirique d’interdits et obligations. Ils ont certes varié dans leurs modalités mais ont toujours persisté dans leurs finalités.

Il semble bien que la brutalité soit désormais érigée en système de gouvernement : dans un premier temps pour faire disparaître les entraves, dans un second temps pour jouir d’une liberté d’initiatives déchaînée. Peu importe les consommations d’énergie, les atteintes à la biodiversité, l’imprégnation par des résidus chimiques des eaux, des terres, de l’air et des chairs, dès lors que les projets prométhéens envisagés par quelques détenteurs de capitaux accumulés depuis les années 1980 et inspirés par la science-fiction des années 1950, leur apparaissent comme l’avenir glorieux de l’humanité. Peu importe les droits humains, l’état d’exception devient de droit face au COVID, aux catastrophes naturelles par exemple à Mayotte, aux attentats terroristes face auxquels la “neutralisation” est préférée à l’arrestation et au procès, aux événements voulus comme les Jeux Olympiques ou subis comme l’incendie de Notre-Dame, etc., pour en rester à des exemples français mais facilement généralisables à d’autres pays. 

Il est remarquable que cette brutalité simplificatrice se développe dans des pays réputés pour leurs pratiques décentes des libertés publiques, pratiques qui, il est vrai, se sont traduites par une indiscutable inflation normative au point de susciter une réaction en retour de défiance (https://emissaire.blog/2024/12/10/helas-la-fin-du-droit-une-prophetie-qui-savere/ ).  

Cette renonciation aux principes, qui étaient jusque-là présentés comme des valeurs à chérir, s’appuie sur une concurrence féroce avec des pays qui n’en ont cure, la Chine populaire en tête dont le contrôle de sa population est vécue comme un impératif par le parti communiste qui la dirige. Contre toute attente après les divagations maoïstes, celle-ci est parvenue à retrouver des capacités scientifiques et technologiques de pointe, renouant avec une tradition d’hégémonie et d’autosuffisance que la parenthèse de déclin ouverte au XVIIIe siècle nous avait fait oublier. D’autres empires anciens, relégués au second plan par les succès, somme toute éphémères, de l’Occident colonial, tentent de refaire surface dans le sillage de la Chine, qui est désormais leur chef de file incontestable, tels la Turquie, l’Iran, l’Inde et bien entendu la Russie. Leur ressentiment à l’égard de l’Occident, auquel ils ont été soumis un temps, en général très bref à l’échelle de l’histoire des civilisations, a été largement sous-estimé. Il sera probablement un mobile puissant durant une période plus longue que celle durant laquelle ces anciens empires ont subi une domination coloniale et/ou culturelle. À des degrés divers, la brutalité simplificatrice est aussi à l’ordre du jour dans ces pays. L’invocation religieuse y est, partout dans ces empires renaissants, une manière de simplifier à l’extrême et de justifier toute brutalisation. Les oppositions n’y sont pas ou plus entre ambitions démocratiques et persistances autocratiques mais entre autocraties aux vernis idéologico-religieux teintés différemment. 

Quant aux pays de l’Afrique, ils recourent bon gré mal gré aux tutelles chinoise, russe et turque en particulier, expression de leur ressentiment face à leurs colonisateurs du XIXe siècle, et se laissent dominer par des juntes militaires, héritières directes de la décolonisation ou recours épisodiques face à l’anarchie. Ces juntes préfèrent aussi et logiquement la brutalité simplificatrice à la subtilité exigée par le respect des droits humains.

Face à cette tendance, l’Union européenne et ses voisins se réclamant de la démocratie libérale semblent hésiter, pris de vertige face à la puissance de leurs partenaires commerciaux et les menaces militaires qui les visent explicitement et leur incapacité à maîtriser la double crise complémentaire, migratoire et démographique, à laquelle ils sont confrontés.

Bref, il semble bien que nos rêves progressistes soient de plus en plus mis à mal. Une ère de la brutalité semble en quelque sorte se nourrir des difficultés rencontrées et engendrées par la subtilité que nous avons distillée pendant quelques décennies, tout au plus un siècle ou deux.

Il me reste à vous souhaiter une heureuse année 2025, en espérant que la subtilité résiste à la brutalité et dans l’idéal, qu’elle s’accommode d’une aspiration légitime à la simplification.


[1] Concept de noosphère développé dans Le phénomène humain en particulier.

[2] Voir Théorie de la justice parue en 1972 de John Rawls.

[3] Voir par exemple La violence et le sacré de René Girard.

11 réflexions sur « Brutalité versus complexité »

  1. Cher Jean-Marc,

    Une seule critique concernant ton remarquable article : tu ne lui appliques pas ce que tu dévoiles. Ainsi, tu aurais pu avantageusement remplacer les premiers paragraphes par une version expurgée des subtilités (et de la complexité) du langage :

    « Les juges et les politiciens, ça craint ; les lois, plus personne n’y comprend rien ».

    « On est envahi par les avocats ! C’est un complot de la classe dominante. »

    « Ça ne peut plus continuer comme ça. Il faut trancher dans le lard. »

    etc.

    On remarquera incidemment que cette louable simplification porte en elle les germes de l’effondrement civilisationnel, du chaos et de la violence qui l’accompagne. Je pense à la frénésie anti-intellectuels des Khmers Rouges, ou comment se suicider et commettre un génocide en même temps. Je pense aussi au fascisme, évidemment, mais il semble souhaitable d’éviter ce mot ces derniers temps.

    Tu décris l’impasse dans laquelle nous sommes piégés. La complexité est bien un facteur de paralysie et d’inefficacité, or elle est comme l’entropie, semble-t-il : elle ne peut que croître avec le temps. Inévitable, l’effondrement périodique des civilisations humaines ?

    La question est de savoir si la crise que nous vivons n’est qu’un énième avatar de ce cycle maudit. Tu sais ce que j’en pense.

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      1. Féconde cette notion d’entropie s’agissant de l’inflation des normes.

        La norme N+1 vient contrebalancer un effet néfaste de la norme N et ainsi de suite sans que ne se pose jamais la remise en cause de la norme N.

        Bien sûr, la complexification a longtemps accompagné le progrès humaniste. Mais comme le banian qui peut servir de tuteur à d’autres arbres au départ, il finit par les étrangler et ne plus subsister que pour lui-même en ayant oublié sa fonction première. Est-ce que l’humain ne finit pas par se faire étrangler par l’inflation des normes ? Et la France en est un exemple presque caricatural avec le poids d’un état et de régimes sociaux qui est le plus important au monde.

        Parfois, il faut savoir manier la tronçonneuse (sans aller jusqu’à la caricature argentine).

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  2. Contre la complexité, la dérégulation ? C’est la solution de gribouille, un « remède » confié à des tueurs ! Pourquoi « contenir la violence », en effet ? Le désordre est « constructeur », disent-ils. Il est injuste, mais il rapporte (aux tueurs, uniquement). C’est une manière, bien différente de celle de la Chine, de faire disparaître les oppositions. Au Levant, par l’oppression de la police et du parti, au Couchant, par l’oppression des algorithmes effrénés. Que la servitude soit subie ou « volontaire », comme disait La Boétie, nous en sommes au même point. Et face à la panique provoquée par l’incertitude des enjeux et des échéances, Winston Smith choisit Mammon plutôt que Montesquieu.

       Entre le Levant et le Couchant, c’est-à-dire l’Europe, les citoyens qui restent citoyens hésitent entre la tentation de la protestation systématique (ça soulage) et l’exclusion des bouc-émissaires basanés (ça dégage la conscience). Au moins, cette hésitation n’est pas déshonorante. Mais une hésitation, même consciencieuse, ne fait pas un modèle.

    Joël HILLION

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  3. Pour résoudre ce dilemme et cette hésitation soulevée par Joël Hillion, il faut reconnaitre le besoin profondément humain d’ordre, qui amène la possibilité de prendre des décisions (ce qui n’est pas le cas en ce moment dans notre pays…) et si le mot « ordre » n’est pas à la mode, prenez « négantropie » si vous préférez, mais c’est un peu trop pédant me semble-il. Et revenir à – ou plutot prendre enfin au sérieux – la pensée politique et spirituelle de Simone Weil. J’y viendrai dans un prochain billet.

    Benoit

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  4. Jean-Marc Bourdin, Ph.D., votre article est très instructif. Je voudrais, toutefois, engager une discussion ici (et sur le blogue). Simone WEIL distingue le droit et la justice, car « le droit…est essentiellement dépendant de la force » .

    (Je pensais laisser un tel commentaire sérieux à Hervé VAN BAREN, mais il a choisi le créneau de l’humour. Je choisi donc un autre créneau pour ne pas entrer en rivalité)

    Aux Etats-Unis puis ailleurs…, on a négligé cette vérité profonde et voulu imposer des changements anthropologiques majeurs, sans adhésion des populations (ce que les marxistes appellent la conscience de classe).

    Ces changements obtenus dans le droit par un faux rapport de forces, est apparu ce qu’on nomme le « wokisme », employant des méthodes brutales pour imposer ces changements dans les populations. A partir du moment, où ces changements anthropologiques sont devenus l’enjeu/désir principal des élections aux Etats-Unis, deux camps aussi brutaux l’un que l’autre se sont affrontés. Si les populations n’ont pas acquis une conscience de classe, les milliardaires de la « tech » viennent de comprendre (intuitivement) cette notion. Et mettent en avant la complexification des normes.

    En fait, remettent en cause ces nouveaux droits d’inclusion. Simone WEIL avait raison, que d’injustice. René GIRARD, aussi le « sacrifice » de ces inclus risque d’apparaitre rapidement dans les débats.

    Ceci écrit, ce n’est pas une véritable divergence, entre nous. Il me semble, que je comprends mieux Elon MUSK. La complexification qu’il dénonce, ne concerne que lui et n’entrave que ses actions. Et les autres milliardaires l’ont compris et adhèrent, en toute conscience, et le suivent.

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  5. Si chacun se pense du côté des gentils, personne n’échappe à la brutalité, dissimulant le vice de son propre désir d’hégémonie.

    Le réel ne sait réellement s’incarner qu’au niveau micro-local, dont le foyer est la cellule première et que l’État de droit, si menacé par les oligarques déchaînés et de tous les bords, se doit de protéger comme l’instrument le plus apte, en sa fragilité même, à décrire la réalité :

    « Scruton conclut : « Ma propre solution – qui consiste à ignorer les réseaux sociaux et à aborder, dans mes écrits, uniquement l’intérêt pour le vrai et le faux, plutôt que pour le permis et l’offensant – m’enferme dans un cercle considérablement plus étroit que la Twittersphère.
    Mais ici et là, dans ce cercle, il y a des gens qui non seulement voient l’intérêt d’un discours véridique, mais qui sont également désireux de s’y engager. Et je persiste à penser que cela suffit, comme ce fut le cas pour les moines irlandais qui maintinrent allumée la lampe du savoir pendant l’âge des ténèbres. Ils pensaient peut-être qu’ils perdaient, mais ils ont finalement gagné. »

    https://bookhaven.stanford.edu/2020/01/roger-scruton-you-are-accused-by-the-mob-examined-by-the-mob-and-condemned-by-the-mob/

    L’expérience de résistance à la démence du mouvement de la foule ne peut qu’être individuel, assumant alors le risque de la crucifixion, poursuivant la route du premier des papes qui, après avoir trois fois trahi, s’aperçoit qu’il a désormais le choix entre l’errance éternelle de sa culpabilité mortifère, ou la résurrection du pardon pour qui se reconnaît persécuteur.

    Vive la liberté !

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  6. Sarah Knafo sur les plateaux et Grimes aux tribunaux !

    https://madame.lefigaro.fr/celebrites/actu-people/grimes-l-ex-compagne-d-elon-musk-et-mere-de-ses-trois-enfants-affirme-qu-il-est-devenu-meconnaissable-20241123

    L’antiwokisme n’a rien à envier au monstre qui l’inspire et les rivaux ensemble courent aux gouffres du même délire. Ils s’imaginent pouvoir tout imposer au nom de la liberté et continuent à prendre la moitié féminine de l’humanité pour une minorité, au titre que les féministes elles aussi n’ont jamais su qu’imiter les machos. Elles veulent croquer leur part de la tarte vengeresse sacrificielle, qui n’existe que dans nos cerveaux.
    Croquons la pomme, mesdames et messieurs, le temps s’enfuit avec nos vœux quand le réel n’appartient qu’aux amoureux.

    Ici nous sommes en France, nation vaincue de n’avoir su borner sa dominance, qui sait désormais quel est le chemin du destin des humains, après toutes les horreurs et les crucifixions, avant les répliques inutiles de ses victimes qui voudraient la remplacer en imitant son erreur, vanité vaine car tout est déjà accompli.
    La route unique est ouverte, laissant les barbares oligarques de l’ouest imiter ceux de l’est pour encore croire qu’il pourrait y avoir une autre révolution que celle du pardon à l’ennemi.
    Vive l’Europe.

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  7. Comment un disciple sincère de René Girard peut il énoncer tous ces sophismes, je me suis souvent posé la question en vous lisant et en regardant vos vidéos : tropisme politique gauchiste, erreurs logiques et paralogismes, manichéisme et gnostique wokiste, je pense que cela vient principalement de votre surdité totale et incompréhension à ce qu’est la Grâce et l’Esprit face à la violence : vous avez une vision bisounoursesque de l’Evangile : il n’y a pas une seule phrase qui ne soient tendancieuses ou logiquement erronées dans toute votre diatribe : René Girard revu par Bouvard et Pécuchet à la sauce gauchiste : bravo d’un autre cote c’est une réussite, votre texte et totalement hilarant

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  8. Ne nous étonnons pas que des décennies de pratique de discours médiatiques utilitaires et orientés , asservis à des fins peu démocratiques (la propagande est utile) engendrent ce que vous appelez un monstre : le chaos des réseaux sociaux.

    Ne vous étonnez pas que des décennies de manichéisme, de front républicain à répétition, provoquent ce que nous voyons aujourd’hui : un véritable lessivage du lien entre l’oligarchie et le peuple, un lessivage de toute réflexion politique profonde autre que le court terme minable, petit, tout petit.

    Le parti du bien-penser conformiste ne supporte pas que son discours ne passe plus, il voit lui échapper ainsi sa poule aux œufs d’or : la désignation du bien et du mal en toutes circonstances : régression archaïque abyssale depuis la révélation des évangiles.

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